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Joint-ventures sociales de VINCI Construction : cinq ans d’inclusion par l’emploi

Bâtir des parcours pérennes vers l’emploi pour des personnes qui en sont éloignées tout en délivrant des services de qualité : c’est la promesse des joint-ventures sociales. Derrière le nom, un concept simple : une structure créée dans le cadre d’un partenariat entre une filiale de VINCI et une entreprise d’insertion. VINCI est partie-prenante de cinq joint-ventures sociales, dont trois ont été créées par VINCI Construction il y a cinq ans pour répondre aux besoins propres de la construction. Il s’agit des entreprises Liva, Tridev et Baseo.

Nos métiers sont des intégrateurs sociaux, dont la fierté est d’accueillir tous les profils, quelles que soient leur origine et leur formation, à partir du moment où ils sont prêts à s’engager sur nos chantiers. Les joint-ventures sociales sont des initiatives innovantes qui permettent d’intégrer des personnes éloignées de l’emploi. En faisant cela, nous jouons un rôle social tout en préparant les futurs collaboratrices et collaborateurs de nos entreprises, celles et ceux dont nous avons tant besoin.

Pierre ANJOLRAS, Directeur opérationnel de VINCI

Un modèle hybride de co-entreprise qui allie performance économique et engagement social


En 2018, VINCI Construction a cofondé Liva en partenariat avec Ares, un groupe d’entreprises et d’associations à but non lucratif spécialisé dans l’insertion professionnelle. Liva propose des services de logistique adaptés aux besoins des chantiers du bâtiment, notamment le nettoyage, la gestion et le tri des déchets, ainsi que la coordination des livraisons. Chaque année, cette joint-venture sociale accompagne près de 200 personnes en parcours d’insertion, générant un chiffre d’affaires annuel de 9,6 millions d’euros.

Toujours dans le secteur de la construction, VINCI Construction s’est associé au GROUPE ID’EES pour créer Baseo, une joint-venture sociale dédiée aux bases vie de chantier. Baseo assure la propreté des locaux, la gestion des consommables sanitaires, ainsi que des interventions de maintenance légère (plomberie, électricité, serrurerie). En 2024, Baseo a accompagné 77 personnes en insertion et réalisé un chiffre d’affaires de 2,2 millions d’euros.

Enfin, Tridev, également une joint-venture sociale a été fondée par VINCI Construction et le GROUPE ID’EES. Spécialisée dans la déconstruction, le curage des bâtiments et l’entretien des espaces verts, Tridev a accompagné en 2024, 22 personnes en parcours d’insertion, pour un chiffre d’affaires de 400 000 euros.

Concrètement, VINCI Construction fait appel à ces structures pour répondre à des besoins spécifiques sur des chantiers, ce qui permet à des personnes éloignées de l’emploi de travailler de façon récurrente sur des chantiers et de se former. Pour le chantier emblématique de la gare du RER E, à la Défense, deux joint-ventures sociales ont ainsi été mobilisées par VINCI Construction. « J’ai fait appel en sous-traitance à Baseo pour le nettoyage et l’entretien des bases vie, et Liva, spécialisée dans la logistique de chantier. Ce sont deux fonctions importantes, prises en charge par les JVS, qui nous permettent de nous concentrer sur nos métiers du génie civil et du gros œuvre, et c’est un système qui fonctionne très bien », explique Guillaume Le Réveillé, directeur délégué ouvrages fonctionnels neuf Île-de-France au sein de la division Bâtiment France de VINCI Construction.

Des tremplins vers l’emploi qualifié et pérenne

En plus d’œuvrer à l’insertion professionnelle, les JVS offrent un modèle économique qui fonctionne. « La réussite économique ne va pas sans la réussite sociale. Ce ne sont pas des œuvres de charité, mais de vraies entreprises », souligne Pierre Anjolras, directeur général opérationnel de VINCI, lors d’une conférence dédiée aux JVS, le 26 septembre 2024. En outre, ces structures dédiées à l’insertion constituent un vivier de main d’œuvre pour le secteur de la construction qui a du mal à recruter sur certains métiers. Les salariés « en parcours » qui commencent par assurer des postes ne nécessitant pas de formation peuvent évoluer, se former, et décrocher un poste qualifié au sein du secteur de la construction ou dans un autre domaine. C’est même tout le but de ces structures : servir de tremplin pour des emplois qualifiés et pérennes.

C’est par exemple le cas de Moussa Traoré. Arrivé en France depuis la Côte-d’Ivoire en 2015 avec sa famille, il est entré chez Liva après avoir été orienté par son assistante sociale et s’est vu proposer une formation pour devenir canalisateur. « Je voulais un métier, je voulais faire quelque chose, être un professionnel. Avant, je travaillais, mais sans être qualifié », témoigne Moussa Traoré, le 26 septembre 2024 lors d’une conférence dédiée aux joint-ventures sociales. Après deux semaines de stage d’insertion, une formation de canalisateur, et un CDD sous forme de « contrat passerelle », Moussa Traoré est désormais en CDI chez Sogea Environnement, entreprise de VINCI Construction spécialisée dans les travaux hydrauliques.

 Dans un contexte où les marchés publics font désormais la part belle aux clauses d’insertion pour inciter les entreprises à insérer les plus éloignés de l’emploi, les joint-ventures sociales offrent un modèle innovant qui fonctionne. Elles permettent à VINCI Construction d’accompagner des personnes éloignées de l’emploi vers l’activité tout en formant de nouveaux talents pour une filière qui a de nombreuses opportunités à proposer à tous.

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